Algérie Poste : Les timbrés de la route
Algérie Poste vient d'émettre un timbre poste dans le mois courant à l’occasion d’un triste événement ; thème : « la prévention routière » malgré tous les slogans qui reviennent chaque année pour réveiller les consciences qui restent indifférentes sur le sujet brûlant.
Les journées et les colloques dédiés à la prévention routière se répètent mais l'hécatombe demeure toujours d'actualité. Les accidents de la route sont en nette augmentation.
Qu'ils roulent en quatre roues ou en deux roues, ces conducteurs imprudents sont une menace contre la vie d'autrui.
Et à chaque moment de notre vie journalière, nous croisons ces fous dangereux, la main gauche au volant, les yeux tournés vers la vitre latérale de la portière, le mobile collé à l'oreille, la radio à fond les décibels, des enceintes à vous crever les tympans, le kit main autour du coup, les lunettes noires relevées sur le front, une cigarette grillée entre les doigts, le petit café jetable sur le tableau de bord, un sourire large jusqu’aux oreilles adressé aux belles passantes ; il ne lui manquait plus qu'El-Hiboussa (pot de chambre) pour terminer son habitacle.
Un chauffard avec une tête d'abruti à l'intérieur d'une caisse dernier cri roulant à vive allure au milieu d'une agglomération, tout cela pour épater les piétons et leur dire regardez-moi ! Je suis flen ! Je peux tout me permettre ! Je suis fortuné, connu et quelqu'un d'important dans le milieu des nigauds ! Pour cela je le démontre publiquement et bruyamment en donnant des coups de klaxons inutiles, juste pour vous emmerder et pour vous dire allez au diable et cédez-moi votre priorité de gré ou de force.
Ces fous du volant nous rendent la vie difficile dans notre quotidien de tous les jours. Nos routes ne sont plus sûres. Nos enfants sont devenus les principales victimes de ces fous du volant. Ils sont violents et insupportables dans leurs comportements indécents. Malpropres, brutes et provocateurs lorsque nous les gênant au moment de traverser au milieu du passage protégé.
Sous le couvert d'un permis de conduire et d'une police d'assurance, ils ne sont pas inquiétés et ils sont couverts contre l'homicide involontaire. Ils déciment des familles entières grâces aux vides et aux insuffisances juridiques qui ne les dissuadent pas efficacement pour violer le code de la route.
Ces « malades » de l'accélérateur ne réalisent pas la gravité de leurs actes répréhensibles. Ils renversent des piétons, femmes, enfants et personnes âgées aux bords des routes et sur les passages protégés.
Ainsi l'accident mortel survenu. Et à la merci des remords, lorsqu'il y'en a ? On se précipite après, bel-djeh auprès de la famille malheureuse de la victime pour demander pardon, en leurs payant une diya (hak edem) prix du sang.
Il faut savoir que personne n'a le droit de vie ou de mort même sur sa propre progéniture. Ni également de décider d'accorder le pardon à la place de la victime elle-même si elle est tuée dans des circonstances de non respect du code la route.
Le destin (el-mektoub) dans de tels actes n'y est pour rien. Quant on conduit un engin, on est civilement responsable devant la justice.
On dit souvent en termes d'assurances « que l'assurance ne parait chère qu'avant l'accident ». La meilleure des assurances c'est donc la prudence.
Par Adel
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