Muisique Kabyle

La musique traditionnelle de Kabylie est dérivée essentiellement d’Achewiq (Prélude). Elle est d’expression kabyle qui a inspiré de nombreux interprètes des musiques arabo-andalouse ou le Chaâbi algérois à l’image de Hadj M’hamed El Anka et Abdelkader Chaou.

Parmi les maîtres qui ont façonné la musique kabyle on cite Slimane Azem, Cheikh El Hesnaoui, Akli Yehyathen, Hssissen, Cherif Kheddam, Cherifa et Nouara. D’autres chanteurs et chanteuses kabyles ont apporté un air de modernité à cette musique à l’exemple des Abranis, Idir, Noureddine Chenoud et Takfarinas.

La chanson kabyle a vu naître aussi le répertoire « engagé » à travers de nombreux chanteurs tels que Matoub Lounès (assassiné en 1998), Lounis Aï Menguellet ou encore Ferhat Mehenni.

La chanson kabyle trouve un large public à l’étranger et notamment en France en raison de la forte communauté algérienne kabyle qui s’y est installé pour travailler. Slimane Azem et Akli Yahyathen chantait l’exile et le mal du pays. D’autres chanteurs comme Idir avec sa célébre chanson Vava Inouva qui a fait le tour du monde, ont contribué à la médiatisation de la chanson kabyle à l’étranger.

La chanson kabyle a plusieurs variantes comme le chaâbi kabyle, le moderne, la variété kabyle ou encore le rock kabyle. Les autres interprètes kabyles les plus connus sont : Youcef Abdjaoui, Brahim Izri, Sami Djazaïri, Djamel Allam, Rabah Asma, Hacène Ahres, Massa Bouchafa, Farid Ferragui et Malika Domrane en plus de la nouvelle génération de chanteurs telles que Akli-D, Farid Gaya, Allaoua, Massi et Alilou qui connaissent un succès important même auprès des arabophones.