La 25ème heure, version algérienne

Je vous emmerde tous autant que vous êtes !

J’emmerde les zonards qui foutent rien et qui s’foutent de ma gueule dès que j’ai le dos tourné.

J’emmerde ce mec avec sa bagnole blanche et sa musique a fond, qui drague tout ce qui bouge avec indécence et se croit tout permis ; trouve un boulot connard !

J’emmerde les Akhinas et les donneurs de leçons qui empestent le musk par tous les pores de leur peau, tous des terroristes en puissances ; nettoyez votre pays putain !

J’emmerde les p’tits mecs avec leurs pectoraux épilés à la cire et leurs biceps gonflés aux hormones, qui se pavanent l'aire d'attendre la moindre baston.

J’emmerde les épiciers avec leurs pyramides de fruits au prix du caviar, leurs frigos qui ne marchent que la journée pour gagner 2 sous et exposent des produits soldés à deux jours de péremption... tout le temps entrain de se plaindre "les temps sont dures" !

J’emmerde les affairistes aux lunettes de soleil comme s'ils allés souder un portail , ces mafieux qui passent leur temps aux terrasses des cafés à siroter du thé dans des petits verres, en fumant des cigarettes à longueur de journée et les jettent par terre ; toujours à chercher des combines pour leurs petits trafics ; mais rentrez chez vous putain de merde !

J’emmerde ces nouveaux riches auto-proclamés « maîtres de l’univers », tous ces arrivistes alias les 300 à la mords-moi-le-nœud, qui inventent chaque jour de nouveaux moyen d’exploiter les pauvres et mieux piller la planète, tous ces connards méritent d’aller en tôle jusqu’à la fin de leurs jours et d’y crever !

J’emmerde ces cortèges de mariage qui prennent trois files, qui bloquent la circulation et qui nous gonflent chaque année avec leur klaxon et leur carnaval à la con.

J’emmerde les parkingueurs avec leurs gilets fluos, leurs survêtements de merde en synthétique, qui ne peuvent pas aligner 3 mots sans brandir leur bâton et qui rêvent tous de quitter le pays et se marier avec une vielle européenne pour avoir des papiers.

J’emmerde les vieux friqués qui parlent le français en roulant les R et qui te racontent qu'ils ont galèré pour en arriver là . Alors qu'ils ont défoncés le pays une heure après l'indépendance. C’est qui que tu impressionne chéri?

J’emmerde les supporters du Barça et du Real, qui passent leur temps à dire nous et vous et à se chamailler jusqu'à des heures tardives dans les cafés et sous les fenêtres des gens qui bossent tôt le lendemain.

J’emmerde les imams qui tripotent les gosses innocents avant d’aller leur apprendre quelques versets.

J’emmerde les "ismes" !

J'emmerde ceux qui fourrent la religion à toute les sauces pour se donner l'air bon, et meubler le putain de vide qu'ils ont dans leur petite vie de merde et qui se prennent pour les protecteurs du bon Dieu.

Et j’emmerde le FIS, le GIA, Oussama Ben Laden, Al Qaïda, Daesh, El Qaradaoui, El Arifi, Mezrak, Belhadj et co, ces hommes des cavernes et tous les connards intégristes où qu’ils se trouvent. Au nom des milliers d’innocents massacrés, je prie pour que vous cramiez en enfer pour l’éternité dans une carlingue d’avion en flammes. Avec vos torchons sur la tête vous êtes tout juste digne de baiser mon royal cul d'algerien.

J’emmerde ces arabophones frustrés, qui au lieu de dire "Loto" ou "tonobile" disent "Sayara" et qui forcent leurs petits à dire "Abi" au lieu de "Ba" ou "Bouya" et qui prennent cette accent de merde pour se donner une place d'intello dans leur petit cercle de baveux tous formaté par les chaînes de TV orientales.

J’emmerde tous ses connards qui se vantent de leurs origines et se pètent le cerveau à nous démontrer par A+B qu'ils sont les descendants de je ne sais quel pisseux que j'emmerde à son tour. 

J'emmerde tous ses administrateurs de pages faebook ou instagram qui nous bassinent avec leurs statuts schizophrènes pour des likes et qui se mastutbent sur de jolies nanas aux yeux bleus et rêvent de se marier à une musulmane pure et voilée. Ils sont là derrière leurs écrans entrain de cracher leurs fantasmes; mais allez crever tous vous et votre vie.

Par Malik Bourbia