Houari Boumédiène
Houari Boumédiène était un ancien président et homme politique algérien. De son vrai nom Mohamed Ben Brahim Boukharouba est né le 23 août 1932 à Aïn Hesseinia à Guelma au sein d’une famille pauvre. Il a vécu les événements du 8 mai 1945, un drame qui l’a prématurément plongé de l’adolescence au monde adulte.
Il suit ses études coranique d’abords à l’institut Kettania de Constantine puis à l’institut Zitouna à Tunis et les termine à l’institut d’Al-Azhar au Caire.
Il rejoint les rangs de l’Armé de Libération Nationale (ALN) en 1955 et devient rapidement Chef de l’état-majeur. Durant toutes les années de guerre il prépare l’ Armée de frontières au Maroc avec le groupe de Oujda en compagnie de Abdelhafidh Boussouf.
Après l’indépendance de l’Algérie, Boumédiène devient vice-président et ministre de la Défense du Conseil de la Révolution présidé alors par Ben Bella. Connu pour son idélologie arabophone, il s’oppose à l’accord conclu entre Ben Bella et l’opposition conduite par Aït Ahmed et décide de l’évincer en menant un coup d’Etat le 19 juin 1965 et devient président de l’Algérie.
Parmi les première actions qu’il entreprend dès sa prise du pouvoir et l’évacuation de la dernière base militaire française de Mers El Kébir à Oran. Il impose le socialisme comme modèle économique et construit une multitude d’usines et d’école et procède le 24 février 1971 à la nationalisation des hydraucarbures au grand dam de la France.
En 1973, il organise le sommet des non-alignés et s’en suit une période où Boumédiène offrait son soutien aux mouvements révolutionnaires d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine et c’est à New York qu’il prend part en 1974 à une réunion de l’ONU qu’il a lui-même convoqué sur les matières premières.
Il accueil le premier sommet de l’OPEP en 1974 qui définit une politique pétrolière concertée. Cette réunion a permis de conclure la paix entre l’Iran et l’Irak. En 1976, il fait voter une charte promulagant la constituation d’une Assemblée législative et la création du statut de président de la République.
Cependant, il est important de souligner qu’en dépit de la dimension internationale dont juouissait Boumédiène et des grands projets qu’il entreprit au plan national, il dirigea le pays d’une main de fer en imposant la vision unique et en réprimant toute tentative d’opposition notament en Kabylie, bastion de la guerre d’indépendance.
Les apparitions du président Houari Boumédiène se font de plus en plus rares à partir de l’année 1978 en raison d’un maladie du sang dont il souffrait. Il décède le 27 décembre 1978 et sa mort suscite beaucoup d’interrogations jusqu’à nos jours.
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